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English


Une musique religieuse ?


Un langage nouveau ?


Notice "Les âmes perdues"


Notice "Comme une étoile ..."


Notice "La rose inaccessible"


Notice "Un peu plus d'élan .."


Notice "Plus près de l'infini"


Notice "Vers la simplicité"


Notice "Double concerto"


Ecouter

Les âmes perdues
Derrière l'ombre des douleurs

Le Tournoiement des songes  
L'échelle de la beauté

A ciel ouvert

Voyage au gré des illusions 

Double concerto Comme une étoile du matin

La rose inaccessible

La colombe et le lys

Un peu plus d'élan et d'innocence

Les Noces d'Orphée
Trio clarinette, alto et piano

Behind the light 

Eloge de la folie

Plus près de l'infini
L’oiseau d’éternité 


Vers la simplicité
Double Concerto n° 2
pour violon, alto et orchestre à cordes

Un jour, mon ami Olivier Bernard, compositeur rare et libre dont j’aime la musique et la personnalité, me faisait remarquer l’extrême rareté de la tonalité de Ré majeur dans la musique contemporaine. Cette tonalité, jadis associée à la joie, à une certaine solennité, à une exubérance confiante et joyeuse, apparaît aujourd’hui comme une région presqu’inaccessible de l’esprit.

A la fin du XXe siècle, est-il en possible d’exprimer une certaine forme de joie ? Aller vers la simplicité - ce que suggère le titre - est probablement une voie possible, et cependant le chemin vers la joie ne s’offre pas sans détours, sans ombres, et Mib mineur, tonalité plus tragique et intime, s’entremêle au clair Ré majeur. La partition explore les possibilités expressives de cette double tonalité en demi-teinte, avec élan, énergie, mais en allant vers le dépouillement, et culmine - en quelque sorte - dans une longue cadence où les instruments sont cernés par le silence. Dans la coda, dans une tonalité de Ré majeur libre de toute nostalgie, l’alto solo s’identifie à l’aigle qui plane sur les cimes, tandis que le piano déploie l’étoffe d’un ciel lumineux.