Valéry Arzoumanov,
compositeur né en Russie 1944, vit en France depuis 1976.
Cette partition nous invite à découvrir sa première
composition pour guitare, écrite en 2011-2012 à l'attention
d'Alain Rizoul. Les Trois Romances s'inscrivent dans
la tradition de la romance russe, telle qu'elle s'est
développée aux XVIIIème et XIXème siècles, Valéry Arzoumanov
lui apportant aujourd'hui une dimension nouvelle. Ces trois
pièces pour guitare viennent ainsi enrichir le répertoire de
cet instrument par une écriture finement ouvragée d'une grande
richesse expressive.
Durée totale : 10'
Prix de la partition : 16 euros
Envoi en Pdf : 8 euros
Orchestration réalisée par
Anthony Girard en 1984, à l'époque où il était encore étudiant
de la classe d'orchestration de Serge Nigg, au Conservatoire
National Supérieur de Musique de Paris.
Prix de la partition : conducteur = 12 euros
/ parties séparées = 90 euros
Envoi en Pdf : 51 euros (conducteur et
parties séparées)
Deux préludes celtiques
Pour clarinette, violoncelle et harpe
+
d'information sur la pièce
Instrumentation pour clarinette, violoncelle et harpe de deux préludes de Debussy inspirés par le monde celtique, « La fille aux cheveux de lin » et « Bruyères ».
Quatre préludes chorégraphiques
Pour orchestre symphonique
Orchestration : Anthony GIRARD (2021)
+
d'information sur la pièce
Ce cycle réunit les orchestrations de quatre préludes de
Claude Debussy : Danseuses de Delphes
La danse de Puck
Feuilles mortes
« Les fées sont d'exquises danseuses »
A butterfly on the bow pour violoncelle seul
(2016)
+
d'information sur la pièce
Le titre se rapporte à la première et à la
troisième de ces trois miniatures, à jouer avec légèreté,
comme si l'archet était porté par un papillon, tandis que
la deuxième, construite en passacaille, est plus
méditative, sollicitant un jeu sobre mais intensément
expressif.
Le
tempo, allant mais calme, est celui d'un acheminement.
L'interprète est invité à abandonner tout ce qui lui pèse,
toute inquiétude et toute prérogative individuelle, à se
laisser porter par l'ostinato de croches et le tendre
dialogue qui s'établit entre les deux instruments, à trouver
le juste équilibre entre mystère et simplicité.
Durée : 6 mn
Prix de la partition : 15 euros (conducteur et
parties séparées)
Envoi en Pdf : 7,50 euros (conducteur et parties
séparées)
Apothéose de la mélancolie
Pour cor anglais et piano (2016)
+
d'information sur la pièce
Les deux mouvements d'Apothéose
de la mélancolie sont dédiés au timbre du cor anglais,
dans le désir de révéler la profondeur de sa palette
émotionnelle. Chaque mouvement débute par une courte
introduction, où les instruments dialoguent librement, et se
poursuit dans l'esprit de la passacaille, en suivant une trame
harmonique continuellement reprise et variée, inscrite dans la
sensation d'un temps musical immémorial.
24 pages (+ 8 de partie séparée)
ISMN 979-0-707115-54-1 réf : AGIR 54
Au-devant du soleil Pour euphonium ou saxhorn, et
orchestre d'harmonie (2021)
Version avec piano
+
d'information sur la pièce
Partition composée pour la finale du Concours Tuba paris
2022.
Dès l'introduction, l'œuvre est placée sous le signe de la
lumière, à travers une succession de quintes ascendantes
semblables à des flèches lancées vers le ciel. L'entrée de
l'instrumentiste soliste se situe sur un autre plan sonore,
avec un caractère plus intériorisé, un déploiement mélodique
proche de l'arabesque. La ligne s'aventure vers le registre
grave pour mieux souligner les étapes à venir d'un
cheminement vers les cimes. Se succèdent différents épisodes
où alternent de longues phrases méditatives et des traits
énergiques, en dialogue avec un orchestre aux milles
couleurs. L'œuvre se conclut par un bref éclat, ultime étape
d'un voyage résolument tourné vers le soleil, symbole
ancestral des plus hautes valeurs de la vie.
Avec des ailes d'or pour orchestre d'harmonie
(2012)
+
d'information sur la pièce
Pour orchestre d’harmonie à Jérôme Hilaire
Le compositeur a voulu ici expérimenter différentes
possibilités dans le domaine du coloris orchestral (avec une
recherche de luminosité sonore et la mise en valeur des
timbres purs) et dans celui du mouvement (par une écriture
légère des cuivres, et des claviers de percussion) tout en
privilégiant un lyrisme ascensionnel et une écriture
harmonique en spirale. Les timbales jouent un rôle actif
dans la construction de la pièce, qui se déroule en
séquences juxtaposées, et semble décrire quelque voyage
imaginaire.
Le titre évoque, à travers l’image d’un oiseau de grande
envergure, au plumage flamboyant — métaphore de l‘orchestre
d’harmonie — la possibilité d’un envol vers des contrées
lointaines, inconnues.
Dans le noir d'un ciel inhabité : pour violon seul
+
d'information sur la pièce
Hommage au violon Stradivarius Sir Bagshawe de 1708
Collection pour violon solo de la Villa des Compositeurs
Imaginons un ciel dépourvu d'étoiles… Un ciel noir, sans
nulle trace d'humanité… Même les anges ont disparu… Le
musicien ne peut se résoudre à cette désolation, et nous
adresse, à travers ces trois poèmes, un message voilé :
I — Seule une étoile
« Dans le noir d'un ciel inhabité », cette prière intime
laisse entr'apercevoir une lueur d'espoir ; II — Si loin des anges
Se joue avec un sentiment de révolte ; III — Et toujours la roue du Temps
En forme de passacaille, évoque le caractère inexorable des
années qui passent.
Œuvre créée par Jeff Thayer, le 20 mai 2015, en Italie,
Turin, Villa Tesoriera.
Des pas sur la neige… d'Anacapri pour piano (2017)
+
d'information sur la pièce
Ce prélude pour piano était destiné, lors de sa création, à
être joué entre deux Préludes de Debussy : Les collines
d'Anacapri et Des pas sur la neige, avec l'intention
d'exacerber l'opposition symbolique entre l'éclat, la
chaleur et la joie (Si majeur), et la pénombre, le froid, la
déréliction (Ré mineur).
La pièce débute dans la luminosité radieuse des Collines
d'Anacapri, et tente d'aller au-delà, encore plus loin, plus
haut dans la clarté. Mais bientôt se profilent les ombres du
prélude à venir, Des pas sur la neige, musique de la
solitude, de la désolation et du regret. Après avoir laissé
se déployer, sur un fond quasi-orchestral sombre et tamisé
qui s'élargit peu à peu, les mélismes d'un lyrisme éperdu,
les scintillements de la séquence initiale reviennent pour
conjurer cette élégie tragique en nous hissant éperdument
vers la lumière éblouissante.
Les citations de Debussy sont minimes : les trois dernières
notes suraiguës du Prélude V, et la cellule rythmique
obsessionnelle « triste et glacée », du Prélude VI.
Durée totale : 4'
Prix de la partition : 12,20 euros
Envoi en Pdf : 6,10 euros
Des signes inconnus — Quatre poèmes de Jean de Chauveron —
pour voix et contrebasse (2018)
+
d'information sur la pièce
Quatre poèmes de Jean de Chauveron
Pour voix de mezzo soprano et contrebasse
Quatre courts poèmes écrits à la lisière du silence, qui
nous invitent à franchir un seuil mystérieux où sont gravés
« des signes inconnus » qui peut-être « expriment
l’infini ».
L’écriture vocale, au service du texte, est traversée par un
lyrisme intime. L’écriture de la contrebasse a pour fonction
de créer un halo approprié, et de prolonger la ligne
mélodique dans les registres médium ou graves. L’instrument
est utilisé dans une large amplitude, avec différents modes
de jeux (pizzicato, doubles cordes, glissando), avec une
attention particulière aux harmoniques de manière à créer
une atmosphère éthérée.
Église du silence pour violoncelle et piano (2011)
+
d'information sur la pièce
Une église est un lieu de
solitude, de recueillement. C'est le lieu de prédilection de
la
« musique du silence ». L'interprète peut aussi, par une
certaine vibration sonore, par le tracé des courbes
expressives, et en installant une pulsation impondérable,
créer autour de lui cette voute imaginaire favorable à la
méditation.
Le piano lointain est un piano comme les
autres. C'est le toucher du pianiste qui lui donnera cette
sonorité lointaine, comme si le son venait d'un autre monde.
Durée totale: 5 mn 30
Prix de la partition : 12,50 euros (conducteur et
parties séparées)
Envoi en Pdf : 6,25 euros (conducteur et parties
séparées)
Eloge de la candeur (2017) Sonate pour hautbois et piano
+
d'information sur la pièce
L'œuvre, en trois
mouvements, est placée sous le signe de la « candeur » : une
certaine spontanéité dans le processus d'écriture, celui-ci
pouvant accueillir des sentiments proches de la joie, de
l'innocence enfantine et de la gratitude. L'humour et la
capacité à recréer un climat onirique sont également
sollicités pour l'interprétation de cette partition exigeante,
en quête d'un idéal de simplicité.
Durée totale: 26 mn
Prix de la partition : conducteur et parties séparées = 42
euros
Envoi en Pdf : 21 euros (conducteur et parties séparées)
Le titre de cette pièce
composée pour quatre clarinettes en si bémol, peut se traduire
ainsi : un étrange presto. Après une introduction lente, deux
des clarinettes tissent un ostinato en canon à l'unisson qui
ne cessera de passer d'un pupitre à l'autre tout au long de la
pièce. Les deux autres entament un dialogue en miroir, où les
voix s'interrogent et se répondent de manière énigmatique,
comme si la question posée ne pouvait jamais être résolue.
Malgré son caractère mystérieux, la pièce entretient un
caractère ludique, les motifs ne cessant de circuler d'une
partie à l'autre.
Durée totale: 7 mn
Prix de la partition : conducteur et parties séparées = 26
euros
Envoi en Pdf : 13 euros (conducteur et parties séparées)
Féérie : pour flûte et piano
{Répertoire de pièces pédagogiques}
+
d'information sur la pièce
Ces deux pièces pour flûte et piano,
abordables dès la fin du Cycle II, s'inspirent librement du
monde des contes et légendes :
La princesse endormie
Écriture modale, mélodique, en arabesques, interrompue par
une brève cadence et suivie d'une coda vive, inattendue.
Durée : 3 mn 30.
Elfe léger et scintillant
Scherzo aérien et fantasque, dans une atmosphère joyeuse et
surnaturelle.
Durée : 3 mn 30.
Durée totale: 7 mn
Prix de la partition : 14,50 euros (conducteur et
parties séparées)
Envoi en Pdf : 7,25 euros (conducteur et
parties séparées)
O Homme, prends pitié de moi ! La terre que tu détruis est ta propre chair, Les mers et les rivières ton propre sang !
Toutes les violences commises par les humains contre
Gaïa se retourneront contre eux ! O Homme, J’ai pitié de toi !
Utilisant les pleines ressources de l’orchestre d’harmonie,
cuivres éclatants, percussion omniprésente, l’œuvre se
déploie dans une atmosphère solennelle, une sorte de
liturgie du désespoir où se glisse un instant une atmosphère
de recueillement. Une marche implacable à cinq temps évoque
notre avancée inexorable vers un destin tragique, et porte
la pièce à son apogée où apparaît alors un bref moment
d’espoir.
Cette
courte pièce débute par un élan ascensionnel, une
arabesque qui à elle seule résume les intentions du
compositeur : : nous conduire momentanément «
hors du monde ». Ce motif initial évolue, passe d'un
registre à l'autre, tandis que l'interprète est invité à
lui donner un contour très libre, en accélérant ou en
retenant le tempo. L'harmonie se déploie autour de quatre
accords parfaits mineurs, disposés à intervalles de tierce
mineure, la tonalité principale restant indéfinie,
hésitant entre do dièse mineur et mi mineur.
Le motif de la seconde partie découle librement des
transformations du motif initial, et se déploie désormais
sur une trame continue, évoluant vers une brève
culmination. Une coda rappelle la section initiale, dans
un tempo plus lent, avec un caractère toujours très
expressif et mystérieux mais plus intériorisé.
Humour et tendresse pour piano (1999)
{Répertoire de pièces pédagogiques}
+
d'information sur la pièce
Ces trois courtes pièces destinées à de jeunes pianistes (niveau début de Cycle I) se jouent sans la pédale. La première et la troisième (Marche fanfaronne et Scherzo impertinent) sont placées sont placées sous le signe de l'humour, tandis que la deuxième (Un sourire étoilé) est à interpréter avec tendresse. Elles sont dédiées à Paul-Aimé et Stella-Marie, les enfants de Geneviève et Anthony Girard, âgés alors, en 1999 respectivement de 7 et de 3 ans.
La marche des invisibles pour ensemble de
violoncelles
{Répertoire de pièces pédagogiques}
+
d'information sur la pièce
Cette pièce est composée pour un ensemble de
violoncellistes, et accessible pour des élèves de 1er cycle.
Un nombre de huit à dix musiciens est requis.
La partition alterne différents modes de jeu, et notamment
une alternance entre pizzicato et arco-glissando, à des fins
humoristiques. L’ensemble de la pièce se joue dans une
atmosphère de bonne humeur, ce qui n’exclut ni l’émotion ni
un soupçon de mystère… Qui sont d’ailleurs ces
« invisibles » dont la musique évoque la marche inexorable,
portée par un ostinato en quintes à vide ? Ce sont peut-être
ces jeunes instrumentistes qui partout dans le monde
perpétuent en secret, sans attirer l’attention, le plaisir
de la musique !
Durée totale: 5 mn 30
Prix de la partition : 10 euros (conducteur) - 10 euros
(parties séparées)
Envoi en Pdf : 10 euros (conducteur et parties séparées)
La rose et son désir Pour piano à quatre
mains, et récitant ad libitum (2018)
+
d'information sur la pièce
Cette pièce, d'une
écriture particulièrement dépouillée, nécessite une
interprétation délicate et nuancée. Lors d'un concert, il
est possible de réciter le texte, avant que ne commence la
musique, pour installer un climat approprié. Une rose
s'interroge sur sa beauté et sur son devenir, avec l'espoir
d'être immortelle. Un papillon de passage lui rappelle la
dimension onirique de la vie.
Durée totale: 4 mn
Prix de la partition : 11,70 euros
Envoi en Pdf : 5,85 euros (conducteur et parties séparées)
La nuit des étoiles filantes Pour flûte, guitare et
piano (1993)
+
d'information sur la pièce
La nuit des étoiles
filantes, c'est le spectacle que nous offre parfois le ciel,
les nuits d'été : un feu d'artifice de comètes scintillantes.
La pièce est caractérisée par son climat méditatif, où domine
la flûte, déployant une large arabesque, et par le caractère
imagé de ses couleurs instrumentales : tandis que le
guitariste glisse sur les cordes avec un bottleneck, le
pianiste effleure directement les cordes du piano avec un
plectre.
16 pages (+8 de partie séparée)
ISMN 979-0-707115-53-4
réf : AGIR 53
La trame murmurante du passé pour flûte, violon et
piano (2013)
+
d'information sur la pièce
La « trame murmurante du passé » est une onde silencieuse
qui nous traverse, nous habite, nous irrigue. Elle prend ici
la forme d’une musique lointaine, entre sérénité et plainte,
apaisement et nostalgie.
La pièce se déploie à partir d’un simple ostinato qui
réitère sa litanie obsessionnelle à cinq temps (en trois
unités 2+3+5), en suivant une progression sur onze mesures.
Partant d’une couleur modale blanche, la musique traverse
des régions plus tamisées où les bémols se dressent comme
les arbres d’une forêt pleine d’ombres et de mystère, avant
de revenir à la clarté initiale. En conclusion, les
tonalités juxtaposées de cet itinéraire imaginaire se
superposent brièvement, comme pour symboliser la
simultanéité du passé et de l’instant.
Cette pièce s'inscrit dans le cadre d'un
ensemble de compositions de musique de chambre avec guitare,
comme « Entre ciel et ciel » pour hautbois et guitare, «
Ronde étoilée », pour flûte, piano et guitare ou « Un fil
d'éternité à la dérive », pour guitare, percussions et
piano, toutes désireuses de créer un climat onirique,
lyrique et intemporel.
Le titre « La vérité rêvée » rappelle que
la musique nous offre la possibilité d'accéder à une
certaine forme de vérité, à travers les apparences du rêve.
N.B. Cette pièce existe aussi dans une
version pour violoncelle et guitare.
Durée totale: 7 mn
Prix de la partition : 12 euros (conducteur et
parties séparées)
Envoi en Pdf : 6 euros (conducteur et
parties séparées)
La vérité rêvée (2001) pour violoncelle et
guitare
+
d'information sur la pièce
« La vérité rêvée », duo composé à
l'origine pour cor et guitare, est présenté ici dans sa
version pour violoncelle et guitare. Cette pièce s'inscrit
dans le cadre d'un ensemble de compositions de musique de
chambre avec guitare, comme « Entre ciel et ciel » pour
hautbois et guitare, « Ronde étoilée », pour flûte, piano et
guitare ou « Un fil d'éternité à la dérive », pour guitare,
percussions et piano, toutes désireuses de créer un climat
onirique, lyrique et intemporel.
Le titre « La vérité rêvée » rappelle que
la musique nous offre la possibilité d'accéder à une
certaine forme de vérité, à travers les apparences des
rêves.
Durée totale: 7 mn
Prix de la partition : 15 euros (conducteur et
parties séparées)
Envoi en Pdf : 7,5 euros (conducteur et
parties séparées)
L'échelle de la beauté : Concerto pour violon et orchestre de chambre (2003)
Réduction pour violon et piano
+
d'information sur la pièce
L'échelle de la beauté
Concerto pour violon solo et orchestre de chambre (2003)
Réduction pour violon et piano
La partition originale est écrite pour violon solo et orchestre de chambre (1 flûte, 1 hautbois, 1 clarinette, 1 cor, 1 trompette, 1 trombone, harpe et Cordes). La partition d'orchestre est disponible à la vente aux éditions Répertoire Explorer (n° 4158).
L'œuvre est en trois mouvements. Un court poème résume le parcours émotionnel et spirituel de l'œuvre, les deux premiers quatrains se rapportant au premier mouvement, les deux derniers tercets au second au dernier :
L'échelle de la beauté
L'arbre de l'éternité
Toujours monter, monter
Le vertige ignorer
La corde de la joie
Les falaises de la foi
Toujours grimper, se hisser
Sans jamais se retourner
Vole vers la lumière
Oiseau qui désespère
D'atteindre d'autres sphères
Vole vers l'infini
Et traverse la nuit
Qui nous retient ici
D'un point de vue compositionnel, cette "échelle de la beauté" est aussi représentée par un double cycle d'accords ascendants, disposés en miroir, très perceptible lors des premières mesures de la partition, et continuellement variée tout au long de la partition.
Le sel de la terre pour chœur mixte a cappella (2017)
+
d'information sur la pièce
pour chœur de chambre à Sabine Argaut et au chœur de chambre Vibrations
Dans ce texte extrait de l’Évangile, l’être humain est
désigné comme étant « le sel de la terre » et « la lumière
du monde ». Ces qualités sont cependant précaires (« …mais
si le sel perd sa saveur… ») et parfois voilées (« …on
n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau… »).
Pour préserver ces vertus essentielles, exprimées par le
Christ de manière imagée, l’homme doit être vigilant et
rester proche de Dieu, afin d’être en mesure d’offrir ce
qu’il lui a été ainsi donné.
À travers la mise en musique, ces paroles profondes vont
devenir une sorte d’incantation et de prière intérieure,
comme s’il fallait se répéter intérieurement ce message
ancestral pour s’imprégner de sa pleine signification. C’est
pourquoi la musique adopte un caractère psalmodique, dans un
climat de ferveur et de recueillement.
Le tournoiement des songes Pour trompette et
piano (2013)
+
d'information sur la pièce
Dédié à Clément Saunier
Réduction pour trompette et piano du concerto pour
trompette et orchestre d'harmonie Le tournoiement des
songes.
Le titre est caractéristique de l'esthétique du
compositeur, d'une musique qui se développe en spirale, de
manière onirique, selon des progressions souvent
ascensionnelles. Sollicitée sur un large ambitus, allant
chercher des nuances délicates dans le registre aigu, la
trompette explore ici les régions les plus mystérieuses de
ses possibilités expressives.
Durée totale:13 mn 30
Prix de la partition : conducteur et parties séparées = 24
euros
• Envoi en Pdf : 12 euros (conducteur et parties séparées)
Les ailes de l'émotion pour alto et piano
{Répertoire de pièces pédagogiques}
+
d'information sur la pièce
pour alto et piano
Cette pièce est abordable vers la fin du Cycle II.
Elle est construite en deux parties. La première, de
caractère expressif, propose un dialogue entre l’alto et
le piano, dans un climat tendre et intime, une harmonie
lumineuse. La deuxième, d’une écriture plus fluide, se
déploie sur un accompagnement léger du piano, qui évoque
un bruissement d’ailes. Le titre rappelle la
nécessité, pour le jeune musicien, de toujours se laisser
porter par les « ailes de l’émotion ».
Durée totale : 4 mn
Prix de la partition : 14,50 euros (conducteur et parties
séparées)
Envoi en Pdf : 7,25 euros (conducteur et parties séparées)
Les ailes de l'émotion : pour violon et piano
{Répertoire de pièces pédagogiques}
+
d'information sur la pièce
Cette pièce est abordable vers la fin du
Cycle II. Elle est construite en deux parties. La première,
de caractère expressif, propose un dialogue entre le violon
et le piano, dans un climat tendre et intime, une harmonie
lumineuse. La deuxième, d'une écriture plus fluide, se
déploie sur un accompagnement léger du piano, qui évoque un
bruissement d'ailes. Le titre rappelle la nécessité, pour le
jeune musicien, de toujours se laisser porter par les
« ailes de l'émotion ».
Tessiture
Durée totale: 4 mn
Prix de la partition : 10 euros (conducteur et
parties séparées)
Envoi en Pdf : 5 euros (conducteur et
parties séparées)
Les premiers signes de l'aurore pour hautbois d'amour et piano (2018)
+
d'information sur la pièce
Cette pièce répond au désir d'explorer l'espace poétique propre au hautbois d'amour, à mi-chemin entre la luminosité intense du hautbois et le clair-obscur mélancolique du cor anglais. Sur une trame harmonique où se succèdent les teintes mineures, le hautbois d'amour déploie une longue arabesque qui dialogue de manière continue avec le piano, comme deux voix solitaires qui cherchent à partager un même secret.
Cette pièce est destinée à
de jeunes interprètes en deuxième cycle d'études. De forme
simple ABA', elle sollicite des qualités d'expression
mélodique, pour les parties A et A', et une certaine précision
rythmique pour la partie B centrale. Si le sentiment initial
est celui de la mélancolie, ce « sentier de la solitude » nous
conduit par instants vers des contrées lumineuses.
Quel est le Secret ? Et peut-on y accéder ?
Ceux qui s'interrogent ont le sentiment que le Secret n'est
pas une fable ni un leurre, qu'il existe bel et bien, et que
l'on peut s'en approcher sinon le découvrir. Le titre de
cette pièce laisse à entendre qu'il existe des portes pour
trouver le Secret. Sept portes, autant d'étapes, comme des
jalons sur un chemin initiatique.
La première porte est celle de la
Délicatesse. Le musicien doit saisir son instrument avec
tendresse et lui donner vie avec douceur. Il lui faut
trouver la juste vibration des lèvres, et susciter un climat
de calme sollicitude. La deuxième porte est celle du Désir.
Le vibrato devient plus ample, et la phrase mélodique mime
cet élan intérieur qui nous convie à un moment de partage.
La troisième porte est celle du Don. La phrase gagne en
amplitude, en générosité. La musique, art du don. Il faut
que l'interprète se donne dans la musique ; et que la
musique soit elle-même un don. C'est alors que s'ouvre la
quatrième porte, celle du Lyrisme tendre. L'accomplissement
de l'arabesque expressive en sa qualité essentielle,
l'amour.
Mais à ce stade, le Secret n'est pas encore accessible ! Il
faut à présent lutter contre le lyrisme même, et contre le
danger de l'effusion expressive : complaisance, don
illusoire de soi, sentimentalité. C'est là que se présente
la cinquième porte, celle du Combat avec soi-même. Une
épreuve décisive, qui sollicite aussi la virtuosité de
l'interprète. C'est alors que s'ouvre la porte de la
Lumière, la sixième, qui permet d'entrevoir la plénitude.
Cet apogée sonore s'ouvre sur une septième et ultime porte :
celle de la Nuit sans fin, celle de la solitude, du silence
et de l'abnégation. Ainsi, c'est par un renoncement aux
fruits de la plénitude et en acceptant l'expérience
symbolique de la Nuit, du dépouillement, de la mort que se
révèle enfin le Secret.
Le Secret ne peut être expliqué ou
représenté. C'est lui qui s'exprime à travers la musique, au
moment où le musicien a renoncé successivement à toutes les
puissances de l'art : sensibilité, expression, générosité,
lyrisme, affirmation de soi, tension vers la plénitude et
abandon. Oui, même le renoncement à l'abandon doit être
envisagé pour que se révèle le Secret. À ce moment-là, une
autre voix se fait entendre : écoutons-là !
Toute la composition est construite autour
d'une trame mélodique obstinée, à la manière d'une
passacaille, chacune des portes apparaissant comme une
nouvelle variation. Au moment où se dévoile le Secret se
fait entendre la voix de l'instrumentiste mêlée à celle de
la flûte. Cette voix lointaine, et comme venue de l'au-delà
(et comme un écho à celle d'Eurydice, dans La voix
lointaine…), énonce une dernière fois, en valeurs soutenues,
les huit sons de l'échelle modale génératrice :
Le temps du vent pour ténor (ou soprano)
et piano (2013)
+
d'information sur la pièce
Dédié à Damien Top.
Mélodie sur un poème de Andrée Brunin,
extrait de Fille du vent :
J'aimerais vivre avec le vent,
le temps du vent,
De la pluie, du soleil, du ciel
Le temps vermeil qui luit
Toutes ces choses de la terre…
J'aimerais vire avec les fleurs,
Le temps des fleurs
Des fleurs de couleur de mon cœur
Des pleurs des fleurs, des fruits,
Et le temps lent des bruits du vent…
Les mesures initiales suggèrent le
scintillement d'une étoile par des sons harmoniques, tandis
que s'installe peu à peu un climat propice à la
contemplation de la voute céleste.
Les neuf lettres d'Aldébaran donnent
naissance à une trame mélodique (A-E-D-E-B-A-D-A-G), la
partition étant construite autour d'un diagramme caché qui
représente les branches lumineuses de l' «Œil du Taureau» de
la Constellation de la résurrection.
Musique méditative, émotionnelle, intime,
qui pour conclure s'anime, s'élance, sans jamais abandonner
la sensation d'apesanteur.
L’interprétation de l’œuvre peut être précédée de la
lecture de ce texte-ci, inspiré d’une ancienne légende.
« On raconte depuis l’aube des temps la bien étrange
histoire que voici : Un homme marche en forêt, et soudain, son attention est
sollicitée par le chant d’un oiseau. Il s’arrête, et
écoute, séduit par la beauté de la mélodie qui ondule à
travers les feuillages. La journée se termine, et l’oiseau
invisible chante toujours. Le promeneur se dit qu’il est
temps de rentrer. Mais en sortant de la forêt, il ne reconnaît plus le
paysage familier. Les maisons du village qu’il traversa le
matin sont en ruines, couvertes de ronces. Et là où
s’étendaient les champs, des rochers, une rivière, se
dressent de nouvelles demeures. Il rencontre des gens, étrangement vêtus, qu’il n’avait
jamais vus et qui, sans daigner lui parler, l’observent
comme une curiosité. Le promeneur avait passé trois siècles à écouter le
chant de l’oiseau. Trois cent printemps, mais il n’avait
pas vieilli le moins du monde, et conservait le même
visage, la même apparence. C’était l’oiseau d’éternité, venu du paradis, qui
l’avait protégé, pendant tout ce temps-là, des sortilèges
de la nuit, de l’âge et de la mort. Il retourna dans la forêt, et chercha à retrouver le
souvenir de cet oiseau magique. On ne le revit jamais.
Bien des années après, beaucoup pensent qu’il ne l’a pas
trouvé, et cherche encore. »
L’œuvre a été créée par Geneviève Girard, à Paris,
auditorium Landowski, en 2012, et enregistrée pour Naxos en
2014.
Music beyond the memory pour violon et alto
(2014)
+
d'information sur la pièce
Dédié à André Golovine
La mémoire est à la base de la composition musicale.
Pourtant, la création ne commence qu’au moment où l’on
oublie ce que l’on sait. C’est pourquoi il faut se
dépouiller de la mémoire et tenter d’habiter cette région
sensible et mystérieuse située « au-delà de la mémoire ». Le
déroulement de l’œuvre est celui d’un cheminement vers
l’inconnu, sous des apparences de simplicité.
La partition a été créée à Klin, en Russie, lors du
Festival Tchaïkovsky, par Oliver Wille et Tomoko Akasaka le
4 mai 2015.
Durée totale: 9 mn
Prix de la partition : 18 euros (conducteur et parties séparées)
Envoi en Pdf : 9 euros (conducteur et parties
séparées)
Ô ma vie, que je voudrais être celui qui répond à ton
plus juste désir. Ô ma vie, en te voyant, plus tard, dira-t-on que mon
ardeur n’a pas suffi à te remplir toute entière, ma vie,
que dis-je, à t’exalter, à trouver le secret qui
multiplie tes possibilités ? Enfin, à te découvrir, ma
vie, là où tout germe encor, dans cette terre qui unifie
la vie et la mort. Dans ta terre intime, ma vie, d’où fut
tiré mon cœur, et dont le ciel n’est que nostalgie de la
terrestre splendeur.
Tessiture vocale :
Durée totale: 4 mn
Prix de la partition : 10 euros (conducteur et partie de
harpe)
Envoi en Pdf : 5 euros (conducteur et partie de harpe)
Oh quelle distance la sérénité ! Sonate pour flûte et
piano (2015)
+
d'information sur la pièce
La musique a le pouvoir de nous conduire vers la sérénité.
Mais, comme chaque fois que l'on part en voyage, ce n'est
pas la destination qui importe le plus mais le trajet pour y
parvenir. Et quand il s'agit de la sérénité, le chemin peut
être très long, et la destination sembler toujours
inaccessible !
L'œuvre se présente en sept mouvements. Le premier se joue
extrêmement lent, dans une écriture dépouillée qui
privilégie la clarté, la transparence. S'il y a là l'ombre
d'une inquiétude, elle doit être tout à fait dissimulée. Le
deuxième mouvement est dynamique et se déploie à partir d'un
cycle d'accords favorisant une brève effervescence lyrique,
partagée entre la flûte et le piano. Le troisième mouvement
est noté sombre et solennel ; il présente une allure
hiératique, une harmonie tendue. Enchaîné attacca, le
quatrième mouvement est une sorte de scherzo léger où les
deux instrumentistes vont dialoguer de manière ludique. Le
cinquième mouvement doit être interprété comme dans un
demi-rêve, chaleureux et coloré. Sur un tapis sonore qui ne
varie que par d'infimes nuances de clair-obscur, les deux
instruments vont dialoguer, mais en privilégiant un lyrisme
intériorisé, le plus souvent à la limite du son : irréel et
plus loin diaphane, est-il noté en marge de la partie de
flûte. Le sixième mouvement est un intermède suspensif
précédant le bref final, conçu comme une ascension vers la
lumière, sur la base d'une progression harmonique en
ostinato. Cependant, au moment où la tension atteint son
apogée, le discours devient plus mystérieux et laisse la
place à un dialogue intime entre les deux instruments. La
sonate se termine soudainement, avec un point d'exclamation.
Durée totale : 28'
Prix de la partition : 38 euros
Envoi en Pdf : 19 euros
Pavane pour la forêt qui disparait Pour cor et piano (2019)
+
d'information sur la pièce
Petite pièce expressive, dans un mouvement modéré, proche
de l'élégie, pleinement dédiée à la sonorité chaleureuse du
cor. Le piano, disposé sur trois portées, installe une
pulsation continue en accords répétés, la main gauche venant
poser ici ou là des « basses étranges », tandis que dans
l'aigu, la main droite privilégie le chant, pour de brèves
incises nécessitant une sonorité intense et lumineuse.
Le titre est à la fois un clin d'œil à la Pavane pour une
infante défunte, de Ravel, et un message adressé à tous ceux
qui se soucient de l'avenir de la Terre, et de ses forêts.
Durée totale : 3' 30
Prix de la partition : 12 euros
Envoi en Pdf : 6 euros
Un cycle de cinq accords
toujours recommencé et un ostinato de cinq croches disposées
en miroir contribuent à créer une sensation circulaire, nous
conduisant peu à peu dans l'orbite d'une « planète inconnue ».
Durée totale: 8 mn 30
Prix de la partition : 22 euros (conducteur et parties séparées)
Envoi en Pdf : 11 euros (conducteur et parties séparées)
Pour élargir le ciel Pour saxophone soprano et clarinette (2017)
+
d'information sur la pièce
Dédié à Charles Michiels et Simon Diricq
Cette pièce associe deux instruments proches l'un de
l'autre par leur tessiture et leur sonorité.
L'écriture en miroir des mesures initiales peut donner la
sensation d'un élargissement de l'espace. L'œuvre se
poursuit dans l'esprit d'un voyage onirique, alternant des
épisodes lyriques et suspensifs, le dessin mélodique se
déployant au-dessus d'un ostinato, et de brèves sections
plus actives, sollicitant la vélocité et la précision des
interprètes.
Durée totale: 6 mn
Prix de la partition : conducteur et parties séparées = 12
euros
Envoi en Pdf : 6 euros (conducteur et parties séparées)
L'interprétation requiert la participation d'un autre
musicien, pas nécessairement percussionniste, la partie de
crotale étant d'une extrême simplicité : un simple ostinato
interrompu par des plages de silence.
Le tintement uniforme du crotale sur la note la induit
d'emblée un climat méditatif, proche de certaines musiques
orientales. La flûte développe pour commencer une arabesque
modale sur un large ambitus, dans une recherche
d'intériorité. L'écriture devient ensuite plus active, plus
mobile, plus contrastée. L'interprète ne doit cependant pas
se départir d'un grand calme intérieur, celui-ci restant
suscité par la pulsation très douce de la « cymbale antique
».
Le titre de la pièce fait référence à l'enseignement de
Ramana Maharshi, la question « Qui suis-je ? » étant de
nature à nous révéler notre nature profonde, favorisant
l'accès à cet espace mystérieux où le musicien est invité à
se ressourcer.
Quintette pour clarinette et
quatuor à cordes (1990)
+
d'information sur la pièce
Commande du Festival
International de Deia, sur l'île de Majorque, l'œuvre y fut
créée par le clarinettiste Walter Seyfarth et le quatuor
Komitas.
C'est une des premières œuvres où le compositeur utilise la
technique des cycles d'accords répétés de manière circulaire
et contemplative. Cette construction harmonique, inspirée de
l'ancienne passacaille, est mise en mouvement par des figures
rythmiques obstinées qui propulsent la musique de manière
active et linéaire.
La musique est ainsi tout à la fois statique et dynamique,
immobile et narrative.
L'œuvre est en un seul mouvement, où se succèdent différents
épisodes contrastés, alternant des épisodes énergiques et
d'autres plus lyriques, dans un climat général onirique et
intemporel.
Durée totale: 17 mn
Prix de la partition : 44 euros (conducteur et parties
séparées)
Sous-titrée Scherzo virtuoso, cette pièce propose aux interprètes une écriture ludique, inscrite dans une métrique continuellement changeante où dominent les mesures à 5 ou à 7 croches, tandis qu'un mouvement continu de doubles croches donne une sensation de perpetuum mobile. Cette écriture virevoltante, où le violon doit affronter quelques péripéties dignes d'un caprice (traits rapides, bariolages, trilles, harmoniques…) est interrompu à deux reprises par une sorte de marche à quatre temps, favorable à une écriture à la fois plus stable et plus lyrique. Au centre de la pièce, un épisode plus lent apparaît comme une sorte de trio, mais sans se référer pour autant aux formes anciennes. Le retour du tempo initial ne correspond d'ailleurs pas à une reprise, mais plutôt à une poursuite de l'élan donné par la section initiale, les idées se renouvelant jusqu'à l'ultime péroraison, résolument brillante et ascensionnelle.
20 pages + partie de violon
ISMN 979-0-707115-63-3
réf : AGIR 63
Sérénade festive pour violoncelle et
piano (2011)
+
d'information sur la pièce
Cette pièce, mélancolique et joyeuse, est un hommage nostalgique à la musique française de la Belle époque. Elle développe une mélodie charmeuse portée par un tournoiement de valse.
Le compositeur a dédiée cette partition à sa fille, Stella. Elle est accessible aux jeunes violoncellistes à l'issue du deuxième cycle.
12 pages + partie de violoncelle
ISMN 979-0-707115-60-0
réf : AGIR 60
Sonate pour basson et piano (2018)
+
d'information sur la pièce
Cette sonate en un seul mouvement repose essentiellement sur deux idées musicales : la première, dans l’esprit d’un scherzo, se joue de manière alerte, avec humour, tandis que la seconde, plus lyrique, nécessite un son doux et chaleureux. Elles sont présentées dès la première page pour mettre aussi bien en valeur la verve du basson que ses ressources expressives évoluant sur un très large ambitus. Le piano joue un rôle essentiel, soit pour dialoguer avec vivacité avec le basson, soit pour installer une trame continue, aérienne et ascensionnelle, d’où se détachent, dans un incessant miroitement de couleurs, des élans mélodiques renouvelés, invitant ainsi le basson à abandonner son humeur espiègle pour le rejoindre dans un tout autre registre, à caractère onirique.
32 pages + partie de basson
ISMN 979-0-707115-68-8
réf : AGIR 68
Anthony GIRARD : Sonate pour alto et piano « Sommes-nous fleur, arbre ou oiseau ? » (2016)
+
d'information sur la pièce
L'œuvre est en quatre mouvements : I. La fleur d'Or, II. L'arbre du Monde, III. L'âme-oiseau et IV. Le Ciel. Les titres font référence au monde des symboles, lesquels sont en affinité avec l'univers des sons. La fleur d'Or (1er mouvement) est l'image, selon d'anciennes sources, de l'éclosion de notre nature profonde. L'arbre du Monde (2ème mouvement) représente, à travers de nombreuses légendes, la possibilité de relier la Terre et le Ciel, tandis que la métaphore de l'âme-oiseau (3ème mouvement) évoque la possibilité que nous avons de nous élever dans les airs. Enfin, le dernier mouvement, « Le Ciel », indique la destination de toute quête d'ordre spirituel, et apparaît comme l'aboutissement des trois étapes précédentes : l'épanouissement, l'élévation puis l'envol.
Sonate pour clarinette et harpe « Labyrinthe de cristal » (2017)
+
d'information sur la pièce
L'œuvre se présente en quatre mouvements : le premier, très court, dans un tempo vif, est dans l'esprit d'une danse populaire d'un pays imaginaire. Le deuxième mouvement est lent, d'un caractère nocturne et onirique. Sur une écriture de la harpe en mouvement obstiné, d'où surgissent par instants de brefs scintillement, la clarinette, admirant un ciel étoilé, déploie une longue mélopée contemplative. Le troisième mouvement s'apparente à un scherzo où se mêlent l'humour et le mystère. Le dernier mouvement, dans un tempo calme, débute par une longue phrase mélodique, à jouer avec sérénité, les yeux tournés vers un horizon lointain.
Cette sonate est en quatre mouvements. Le premier débute par une introduction à jouer « avec ferveur et tendresse » et se poursuit par une lente passacaille « profonde et mystérieuse ». Il s'agit ici, de creuser, en quelque sorte, un abîme émotionnel. En contraste, le deuxième mouvement est vif, et installe au piano un ostinato sur sept croches, à caractère léger et joyeux, à interpréter « en effleurant les touches », tandis que la clarinette évolue dans un espace tout autre, avec des sons tenus, presque immatériels, pour commencer, le dessin mélodique se déployant peu à peu en arabesques. Le troisième mouvement retrouve un tempo lent, et s'engage sur les sentiers de la nostalgie, en s'approchant par instants d'un sentiment tragique pour atteindre à nouveau quelque mystérieux abîme. Le quatrième et dernier mouvement débute dans une texture aérienne, légère et fuyante. Une section centrale suspend momentanément le temps pour, une fois de plus, s'aventurer au bord d'un abîme intérieur, dont la musique s'éloigne pour finir, en retrouvant la texture insaisissable des mesures initiales.
40 pages + partie de clarinette
ISMN 979-0-707115-73-2
réf : AGIR 73
Sonate pour violoncelle et piano (2020) " A tout instant du jour "
+
d'information sur la pièce
Cette sonate est dédiée « aux âmes attentives à tout instant du jour », à tous ceux qui sont restés à l’écoute de l’instant présent, celui où se révèle la plénitude de la vie : ni dans une nostalgie du passé, ni dans une projection vers un hypothétique avenir.
L’œuvre ne s’inscrit pas dans une forme traditionnelle, mais présente plutôt, en un seul mouvement, une succession de séquences contrastées, certaines privilégiant le calme, le mystère et l’intériorité dans des textures allant jusqu’à l’extrême dépouillement, d’autres l’élan et le lyrisme, toujours dans un dialogue constant entre les deux instruments.
36 pages + partie de violoncelle
ISMN 979-0-707115-64-0
réf : AGIR 64
Sonatine n° 1 pour piano à 4 mains
(1992)
+
d'information sur la pièce
Dédié à Elisabeth et Olivier Bernard
Musique qui associe l’effervescence de la musique
répétitive aux plaisirs de l’arabesque et de l’effusion
mélodique. Construite en un seul mouvement, sur un canevas
initial de petite forme sonate et une structure harmonique
de passacaille opposant les deux pôles mineurs opposés de La
et de Mi b, l’œuvre évolue vers une péroraison brillante
précédant une coda énigmatique.
Cette pièce en un
mouvement, presto, associe un bref motif en ostinato, inspiré
du rock n'roll et de la musique minimaliste, avec une figure
plus aérienne, plus « céleste » comme le suggère le titre. Le
propos est ludique, humoristique, mais n'exclut pas, par
instants, des accents plus dramatiques
Durée totale: 7 mn
• Prix de la partition : 32 euros (conducteur et parties séparées)
• Envoi en Pdf : 16 euros (conducteur et parties séparées)
Avez-vous déjà tenté l’expérience de l’arc-en-ciel ? Au
moment où votre ciel intérieur s’obscurcit, et commence à
tomber la pluie de la mélancolie, laissez donc entrer le
soleil ! Ainsi apparaît cette merveilleuse irisation de
couleurs. En est-il autrement de l’émotion musicale ? Ne
s’agit-il pas d’une rencontre appropriée entre l’eau et la
lumière ?
Ce recueil, dont le titre est librement emprunté à Spinoza
sur une suggestion de Pascal Tufféry, peut apparaître comme
l’ébauche d’un traité de l’expression. Quel instrument
pourrait mieux convenir que le clavecin, lui qui n’a pas la
possibilité — paraît-il — de réaliser des nuances ? Mais
cette faiblesse apparente devient une richesse dès qu’il
s’agit de chanter, de tisser des relations sensibles entre
les sons.
Le recueil comprend sept pièces et se divise en deux
Livres, pouvant être joués séparément ou successivement.
Cependant, à la manière d’un cycle, la septième pièce est
reliée aux quatre premières dont elle retrouve le climat
d’intériorité. La cinquième, dans une tonalité plus
lumineuse, est indissociable de la sixième, une pièce un peu
à part… Il s’agit d’un hommage à Jean-Sébastien Bach, « une
source pour tous où puiser à nouveau », selon la formule de
Robert Schumann. Cette référence n’exclut pas pour autant
nos « chers clavecinistes », modèles selon Claude
Debussy « d’une grâce et d’un naturel que nous ne
connaissons plus ».
À propos de l’interprétation :
Ces pièces nécessitent un jeu lié ou surlié.
L’ajout d’un signe de liaison souligne plus
particulièrement les passages à surlier.
Tous les accords sont arpégés, sauf indication
contraire ou ajout du signe – .
Sauf exception, les petites notes sont jouées sur
le temps.
Les croches sont égales, sans rigueur, toujours au
service de l’émotion.
Le premier mouvement débute
dans une atmosphère méditative. Peu à peu se développe un
dialogue entre les trois instruments, semblable à une
efflorescence lumineuse. Le second mouvement, rythmé, débute
avec un caractère ludique et culmine dans une apothéose
joyeuse. Le compositeur tente de concilier une trame
harmonique statique, circulaire, intemporelle, et une écriture
en perpétuel mouvement, un élan continu vers un horizon
toujours inaccessible.
En un seul mouvement, ce
trio est construit librement à partir d'un cycle d'accords. La
forme n'obéit pas à une logique narrative ou dramatique, mais
s'inscrit dans une trame émotionnelle et onirique.
Durée totale: 16 mn
Prix de la partition : conducteur = 26 euros / parties
séparées = 12 euros
Envoi en Pdf : 19 euros (conducteur et parties séparées)
Ce trio s’inscrit dans la continuité du Trio pour flûte, clarinette et piano, composé en 2018. Chacun des trois mouvements porte un titre :
1 - Où commencent les rêves…
2 – Où se perdent les souvenirs…
3 – Où surgit la lumière…
Si le mouvement central est caractérisé par un mélange de résignation et de sérénité, les deux autres mouvements s’inscrivent dans un élan ascensionnel tourné vers la joie.
40 pages + parties de flûte et de violoncelle
ISMN 979-0-707115-67-1
réf : AGIR 67
Trois danses surnaturelles pour clarinette, violon,
violoncelle et piano (1996)
+
d'information sur la pièce
La première danse, à 5/8, installe aux cordes et au piano
une formule obstinée sur laquelle la clarinette vient se
poser, comme en improvisant. L’écriture est caractérisée par
ses contrastes, un fortissimo éclatant surgissant soudain
après un début pianissimo très mystérieux, le même effet se
répétant plus loin.
La deuxième danse, également à 5/8, est lente et d’une
certaine violence, avec son motif rythmique qui se précipite
sur le premier temps de la mesure, tandis que la clarinette
développe une brève incantation, très insistante. La pièce
atteint son apogée lorsque le motif en triples croches du
début est énoncé en valeurs longues (en croches) tandis que
la clarinette semble supplier, en répétant toujours la même
intonation. Mais cette deuxième “danse surnaturelle”
s’achève soudainement, et son intensité presque pathétique
s’apparente plus à une vision fugitive.
La troisième danse est à 5/4, chaque temps étant rythmé en
quintolets. Le chiffre 5 apparaît donc comme le fil
conducteur des Trois danses. La pièce se développe
à partir d’une trame harmonique qui progresse en marche,
dans une sorte d’élan amoureux qui peut évoquer, peut-être,
telle ou telle page de Schumann, par le mélange d’effusion
et de désir d’élévation. La couleur harmonique est
singulière : elle évolue de Ré bémol majeur à La mineur pour
retourner par des intonations modales au ton initial, puis
s’oriente vers Mi mineur, présenté comme un IIème degré de
Ré mineur... Les contrastes de couleur sont donc essentiels
dans cette danse où la clarinette développe à partir de
notes répétées en quintolets des arabesques qui rappellent
le motif de la première danse.
Ces trois pièces ne se réfèrent à aucune danse connue, et
développent chacune un climat original et mystérieux.
Durée totale: 9 mn
Prix de la partition : 32 euros (conducteur et parties séparées)
Envoi en Pdf : 16 euros (conducteur et parties séparées)
Cette troisième sonate pour piano, en un seul mouvement, est sous-titrée « Amaryllis », un titre s'inspiré de la fleur du même nom et de la légende de la nymphe Amaryllis racontée par Virgile. On peut ainsi établir des correspondances entre les différents motifs et l'étymologie de cette fleur « splendide », « scintillante », comme avec certains éléments du récit virgilien : la « flèche dorée » qui vient percer le cœur du berger Altéo, la tendresse de la nymphe amoureuse… Ces correspondances sont cependant minimes. L 'œuvre, en un seul mouvement, s'inscrit dans la tradition de la forme sonate, sans pour autant s'astreindre à une construction tonale traditionnelle ni aux contraintes du développement thématique, revendiquant ainsi une certaine liberté.
Un appel dans la forêt Pour deux clarinettes en si bémol (2018)
+
d'information sur la pièce
Pour commencer, les deux
clarinettes s'enchevêtrent dans une figure en tierces, douce
et ondoyante, qui évoque le feuillage des arbres. Ensuite, les
deux clarinettes deviennent plus lyriques, et doivent exprimer
l'émerveillement des deux promeneurs, tandis que continuent à
murmurer les feuillages. Soudain, nous percevons un appel
mystérieux, comme une minuscule trompette dans le lointain. De
quoi s'agit-il exactement ? Impossible de le dire !
La pièce se poursuit, tandis que s'entremêlent l'étonnement
des voyageurs et le bruissement des arbres. L'appel retentit
alors de manière plus insistante, puis la pièce se termine
comme si cette apparition sonore devait rester à jamais
impénétrable.
Durée totale: 4 mn 45
Prix de la partition : conducteur et parties séparées = 12
euros
Envoi en Pdf : 6 euros (conducteur et parties séparées)
Un destin tragique et lumineux pour clarinette en sib
(2017)
+
d'information sur la pièce
Ces six pièces sont extraites de la musique de la pièce de
théâtre musical La joie d’Etty (2009), sur
un livret du compositeur, d’après les écrits d’Etty
Hillesum.
I - Destination Westerbork : cette pièce
introductive évoque la roue inexorable du destin,
indissociable du roulement des trains qui chaque jours
arrivent à Westerbork, avec des milliers de juifs déportés.
II – Appréhension : Arrivée à Westerbork de son
plein gré, pour aider les déportés dans leur détresse, Etty
Hillesum surprend son entourage par sa capacité à faire
abstraction de la souffrance environnante : elle refuse de
s’enfermer dans l’angoisse de ce qui peut advenir.
III – Un rayon de joie : Dans ce lieu dédié à la
souffrance, Etty Hillesum a conservé sa capacité à
s’émerveiller et à partager son aptitude au bonheur.
IV – Aimer dans la détresse : Etty Hillesum
semble n’éprouver aucune haine pour ceux qui les retiennent
là en captivité.
V – Remercier Dieu : L’extraordinaire force
intérieure d’ Etty Hillesum est d’origine spirituelle. Elle
repose sur la gratitude et la prière.
VI – Destination inconnue : Cette dernière pièce
clôt le cycle, et reprend le motif de la pièce initiale,
évoquant le mouvement d’un train. Mais cette fois le train
s’éloigne pour une destination inconnue, un lieu que l’on
devine funeste.
La version théâtrale met en scène un personnage unique,
Marie, une jeune femme juive prisonnière des camps de
Westerbork, qui remarque le comportement singulier d’Etty
Hillesum, arrivée en ces lieux librement, pleine de
sollicitude. Au début, Marie est indignée par l’attitude
incompréhensible, révoltante d’Etty Hillesum, car elle
pressent l’atrocité de leur destin. Mais elle est gagnée peu
à peu par la force d’âme de cette femme exceptionnelle, et
finit par sentir combien celle-ci a raison d’opposer ainsi
la foi à la révolte, la joie au désespoir.
Composée pour Jean-Marc Fessard, la partition originale
nécessite le jeu de quatre différentes clarinettes :
clarinette en Mib, clarinette en Sib, clarinette basse et
clarinette contrebasse. Dans cette seconde version, toutes
les pièces sont écrites pour la clarinette en Sib. Il est
également possible de jouer les pièces I, V et VI sur la
clarinette basse, et II, III et IV sur la clarinette en Sib.
Une interprétation de la pièce III sur la clarinette en Mib
est possible.
Écriture contrapuntique, modale, statique, à mi-chemin entre
la fuguette et la passacaille, à partir d’un sujet
ascensionnel et symétrique qui peut donner la sensation d’un
cheminement… vers l’infini !
Cette pièce s'adresse à des
clarinettistes de haut niveau. La virtuosité y est ici
utilisée à des fins évocatrices, les traits successifs pouvant
évoquer les mouvements des vagues, non sans introduire une
trame expressive sous-jacente, la pièce évoluant de manière
ludique, libre, inattendue, alternant les passages agités et
d'autres plus intimes. Les vagues peuvent ainsi être
interprétées comme des élans et des replis émotionnels, à
l'image de la vie qui sans cesse nous surprend par son récit
imprévisible.
Durée totale: 4 mn 15 environ
Prix de la partition : 11,80 euros
Vibrations lumineuses pour piccolo et piano (2017)
+
d'information sur la pièce
Avec une écriture éthérée,
le piano installe d'emblée une texture lumineuse,
scintillante, sur laquelle le piccolo va développer une
cantilène insistante, selon une progression toujours
ascendante. Par instant, les motifs revêtent le caractère d'un
scherzo, ou s'élancent en fusées vers le ciel. Un épisode plus
intériorisé, plus intime, précède une section conclusive qui
culmine dans le suraigu, avec les notes ultimes du piccolo et
du piano.
Durée totale: 4 mn 30
Prix de la partition : 14 euros
Envoi en Pdf : 7 euros
Where to go ? — Où allons-nous ? — c’est l’incipit de cette courte pièce qui s’annonce comme un voyage vers un pays inconnu. Le climat est à la fois un peu mélancolique, la couleur mineure étant nettement dominante, et joyeux, par sa rythmique qui joue sur les syncopes et les ambiguïtés métriques, chaque guitare pouvant donner la sensation d’avoir ses propres points d’appui, notamment dès qu’apparaît une écriture en canon. Cependant, par son ostinato persistant et son immobilité harmonique, l’écriture peut aussi donner la sensation d’un voyage intérieur, intemporel, sa destination restant tout aussi mystérieuse, sinon davantage !
Durée totale: 5 mn environ
Prix de la partition : 21,80 euros